Le vice-ministre de l’environnement a fait l’amère constatation de la médiocrité de son personnel de surveillance environnementale. Un colossal investissement a été fait dans les équipements de mesure. Le ministère souhaite que la Chine porte maintenant son attention sur …
l’urgence de former les fonctionnaires de l’environnement
Le vice-ministre de l’environnement a fait l’amère constatation de la médiocrité de son personnel de surveillance environnementale. Un colossal investissement a été fait dans les équipements de mesure. Le ministère souhaite que la Chine porte maintenant son attention sur la formation de ses fonctionnaires.
En 2004, le fleuve Songhuajiang dans la province du Heilongjiang a connu un sévère épisode de pollution. Cet épisode a révélé au gouvernement le manque d’équipement des bureaux de l’environnement locaux. C’est seulement après l’envoi par le bureau de Pékin d’équipements de mesure, que le niveau de pollution et les sources du problème ont pu être déterminés.
Cet épisode a déclenché une vague d’investissements dans les systèmes métrologiques les plus modernes. La Chine a fait un effort de 10 milliards de yuans dans ce domaine. Mais le niveau du personnel n’a pas suivi.
Wu Xiaoqing, vice ministre de l’environnement, a fait un tour dans les bureaux locaux de l'environnement en province :
au niveau des districts, je n’ai pas vu un seul diplômé de niveau licence. Le problème est le plus aigu dans les régions du centre et de l’ouest du pays.
En effet, certains bureaux de l’environnement se sont vus confier des équipements sophistiqués qu’aucun fonctionnaire n'est capable d'utiliser. Ils sont mis de côté, comme des objets de décoration.
Wu Xiaoqing aime comparer la surveillance environnementale à une paire d’yeux et explique que 'sans données précises, il est impossible d’évaluer précisément l’état de l’environnement'. L’acuité de ces yeux chinois devrait alors rapidement s’améliorer.