Vaste chantier que celui du traitement et de la valorisation des déchets. Avec 1 kilo d’ordures produites quotidiennement par habitant au Chili, il devient urgent de mettre en place une collecte efficace. La 1ère étape passe indiscutablement par une prise de conscience au niveau individuel. Ainsi, la journée …
le tri sélectif fait enfin son apparition !
Vaste chantier que celui du traitement et de la valorisation des déchets. Avec 1 kilo d'ordures produites quotidiennement par habitant au Chili, il devient urgent de mettre en place une collecte efficace. La 1ère étape passe indiscutablement par une prise de conscience au niveau individuel. Ainsi, la journée mondiale du recyclage a été l’occasion pour les Chiliens de faire le point sur la politique et les moyens mis en œuvre face au problème.
Une seule pile qui termine dans la nature, et ce sont 3 000 litres d’eau polluée au mercure ou au cadmium. Un sac en plastique ? Sa dégradation totale nécessite entre 400 et 1 000 ans. Pourtant, on estime à 3 milliards le nombre de sacs plastique utilisés annuellement, uniquement au Chili. Malheureusement, seuls 12 % des 6 millions de tonnes de déchets produits à l’échelle du pays sont récupérés pour être réutilisés ou recyclés. Le reste finit dans des décharges publiques, parfois illégales, et contamine massivement l’eau et les sols.
Recycler, cela signifie assumer ses responsabilités en tant que consommateur et s’assurer que les produits que nous avons achetés et utilisés ne terminent pas leur cycle de vie en provoquant des dégât sur l’environnement.
Pour y parvenir, on peut notamment utiliser les conteneurs de tri sélectif et séparer les différents matériaux qui composent notre production journalière de déchets. Encore faudrait-il qu’ils soient accessibles à tous. Car au niveau de la province de Santiago, on ne compte pour l’instant que 6 communes (pour un total de 32) où des points propres, comme les a baptisés le gouvernement, ont été mis à la disposition des habitants.
Le dernier en date a été inauguré ce mois ci à Peñalolén, par le ministre de l’Environnement, María Ignacia Benítez, et par Alejandro Donoso, directeur de la CONAMA (la Commission nationale pour l’environnement) de la région métropolitaine.
Au cours de l’évènement, le ministre a rappelé l’importance des coûts à la fois économiques et écologiques engendrés par le traitement des déchets solides, et a assuré que le gouvernement allait s’atteler à un programme de recyclage, de réutilisation et de revalorisation afin de minimiser l’impact des déchets.
Mais la clé reste la prévention, qui consiste à agir en amont du problème en essayant de réduire les quantités d’ordures rejetées. Depuis le mois d’octobre, le gouvernement a lancé une campagne en ce sens, visant à informer les citoyens des options dont ils disposent pour diminuer les quantités de déchets produits. Elle vise le choix des emballages consignés et écologiques, la préférence pour les sacs biodégradables et l'utilisation des piles rechargeables. Des initiatives individuelles qui peuvent permettre à chacun d’entre nous de contribuer activement à la préservation de l’environnement.