En période de crise , il y a plusieurs mots qui font mouche : révolution, ré-organisation, remaniement. Besoin d’insuffler un nouvel air car on frôle l’asphyxie. Ces derniers temps nous entendons aussi celui du Changement.
Changer pour (et par) sa consommation
En période de crise , il y a plusieurs mots qui font mouche : révolution, ré-organisation, remaniement. Besoin d’insuffler un nouvel air car on frôle l’asphyxie. Ces derniers temps nous entendons aussi celui du Changement.
Toutes pensées ou actions positives nous nourrissent et elles sont porteuses de ces fameux changements. Que ce soit une manière de voir, de percevoir ou réellement d’actions, l’utilisation du verbe « Changer » dans notre quotidien est un vrai moteur. Lorsque la lassitude arrive nous avons besoin de modifications pour relancer une machine à bout de souffle.
La consommation n’y échappe pas et d’ailleurs les chiffres sont régulièrement contrôlés, l’importance du pouvoir d’achats et surtout la taille du panier moyen des Français est un véritable indicateur du moral des consommateurs, ces données sont inspectées à la loupe.
Et si elles étaient tronquées ? La consommation collaborative ne rentrent pas (encore) en ligne de compte, et pourtant, une participation à un projet à travers une plateforme comme KissKissBankBank ou Ecobole laisse bien entrevoir une intention positive d’investir financièrement à un changement. Cet argent est dépensé dans un but de valoriser une initiative qui donne du sens et répond à nos valeurs.
Lorsque l’annonce des chiffres de ventes de véhicules est proclamée, fait-on le lien aux utilisations des voitures en auto-partage qui se démocratisent partout en France. Le co-voiturage prend son envol et même si il a encore du chemin à parcourir sur les courtes distances, il n’en demeure pas moins un nouveau changement dans notre manière de nous déplacer. Ainsi l’argent non distribué dans l’achat d’un véhicule serait répercuté sur ces nouveaux modèles.
Enfin l’achat d’occasion (via le bon coin ou eBay) la location (avec Tipkin) ou encore la réparation des petits et moyens objets (trouver votre repair café), permet de rentabiliser et de faire durer le matériel. Leur offrir plusieurs foyers, un usage plus complet ou une seconde vie, là-aussi ces nouveaux concepts modifient les pouvoirs d’achats des ménages. Le changement s’opère dans nos dépenses.
La bonne santé des entreprises serait donc donnée par les indicateurs de vente, mais certainement pas celle des foyers qui avec l’économie collaborative se tournent vers une autre consommation.
Et ça, Ça change tout !
Céline Laporte