Fini la prise de conscience, place aux actions, si on veut avoir une chance de relever les défis que nous lance le réchauffement climatique…
Changer la vie quotidienne au nom de l’environnement
Fini la prise de conscience, place aux actions, si on veut avoir une chance de relever les défis que nous lance le réchauffement climatique.
Une population pas assez impliquée ?
Face aux questions de l’environnement, « les gens n’ont plus besoin d’être convaincus qu’il y a des problèmes. Là où la connexion ne se fait pas, c’est entre montrer de l’intérêt et passer à l’action ». Pourtant, il est de plus en plus vital de faire plus que comprendre le problème.
De nombreux programmes, souvent initiés par le Jour de la Terre, encouragent les Canadiens à laisser leur voiture à la maison ou manger des produits locaux. Souvent, cela inclut des récompenses, des outils pédagogiques et des aides financières. Le problème est que beaucoup ne croient pas faire de différence en suivant ces programmes. Les citoyens n’ont plus assez confiance en eux-même pour faire changer les choses. Le président de Earth Day Canada, Jed Goldberg, insiste pourtant sur l’importance de ces petits gestes.
Un pays à la traine qui se repose sur sa jeunesse
Par exemple, le programme des Earth Rangers en Ontario touche 300.000 enfants d’école primaire par an, les informant sur la biodiversité et l’environnement. Ces enfants relayent le message à leurs parents : éteindre la lumière, fermer les robinets, etc. Mais la population a maintenant besoin de projets visibles, avec un impact immédiat.
Le Canada comptait parmi les leaders en protection de l’environnement mais il est maintenant à la traine. Pour Barbara Rahder, chercheuse à l’université York à Toronto, le gouvernement n’est pas assez actif, en particulier sur le rôle au niveau mondial. De plus, les récentes catastrophes naturelles minimisent la crédibilité dans l’influence que peuvent avoir le tri des déchets ou le nettoyage des rivières. Tout est menacé par le réchauffement climatique : les espèces végétales et animales certes, mais aussi notre économie et notre vie quotidienne.
Les espoirs reposent donc sur la jeunesse : les jeunes sont vraiment inquiets de ce dont demain sera fait. Si on ne leur donne pas de moyens d’action, on peut s’attendre à toute une génération de cyniques, car c’est leur futur qui est dans la ligne de mire.