Assurance : les catastrophes naturelles continuent de coûter des milliards

Par paolo garoscio Publié le 1 août 2024 à 14 h 00
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Les catastrophes naturelles ont coûté environ 111 milliards d'euros au cours du premier semestre 2024, selon un rapport du réassureur Munich Re. Bien que ce montant soit en baisse par rapport à 2023, il reste parmi les plus élevés jamais enregistrés.

Catastrophes naturelles : la note reste moins salée qu'en 2023

Le premier semestre de 2024 a été marqué par des catastrophes naturelles coûteuses, avec des pertes économiques atteignant environ 111 milliards d'euros. Malgré cette somme colossale, elle est inférieure à celle de 2023, où les pertes avaient atteint 140 milliards de dollars. Cette diminution s'explique par l'absence d'événements aussi dévastateurs que le tremblement de terre en Turquie et en Syrie de l'an dernier, qui avait causé à lui seul 50 milliards de dollars de pertes et 60 000 décès.

Cette année, le séisme de Nouvel An au Japon a été la catastrophe la plus coûteuse, causant 10 milliards de dollars de pertes et la mort de 245 personnes. Suivent les inondations aux Émirats arabes unis, à Oman et au Brésil, avec des coûts respectifs de 8,3 milliards et 7 milliards de dollars. En Europe, l'Allemagne a été durement touchée par les crues de fin mai-début juin, entraînant 5 milliards de dollars de dégâts.

Seulement 20% du séisme japonais couvert par les assureurs 

Les assureurs ont également ressenti le poids de ces catastrophes. À fin juin, ils devaient couvrir environ 62 milliards de dollars de pertes, légèrement plus qu'en 2023. Les événements les plus onéreux pour eux ont été les tornades et les orages de grêle aux États-Unis, avec des coûts allant jusqu'à 4,5 milliards de dollars par épisode. En comparaison, seulement 20 % des pertes du séisme japonais étaient couvertes par les assurances.

Le réchauffement climatique continue évidemment de jouer un rôle important dans la fréquence et l'intensité des catastrophes naturelles. Les températures élevées dans l'Atlantique Nord et le phénomène La Niña pourraient intensifier la saison des ouragans à venir. L'ouverture prématurée de la saison des ouragans par la tempête Beryl sur les Caraïbes, le Mexique et le Texas en juillet 2024 en est un exemple. Les experts préviennent que nous devons nous adapter à ces risques croissants pour atténuer les pertes futures.

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