Pour alerter le monde sur les conséquences du changement climatique, elle a choisit le cinéma. La Papouasie est face à un dilemme: rester dans l’atoll, son identité, et finir noyée ou partir et se réinventer pour survivre.
Catastrophe climatique sur le pas de la porte
Pour alerter le monde sur les conséquences du changement climatique, elle a choisit le cinéma. La Papouasie est face à un dilemme: rester dans l’atoll, son identité, et finir noyée ou partir et se réinventer pour survivre.
Trailer for There Once was an Island: Te Henua e Nnoho from On The Level Productions on Vimeo.
Le film aux nombreuses récompenses, There Once Was An Island (Avant, il y avait une île), était diffusé mi-mars 2012 à l’université d’Auckland. Sorti en 2010, il montre l’histoire poignante de tout un peuple «qui perd son univers entier» avec la montée des eaux.
Tandis que, pour aider ses habitants inondés, le gouvernement des îles de Kiribati achète des terres à Fidji. La Papouasie Nouvelle-Guinée alerte sur grand écran. Ses archipels les plus éloignées sont balayées par les grandes marées. Celles-ci ruinent les cultures et détruisent les maisons et les écoles. Les discours, les demandes de fonds et les interventions dans les divers sommets internationaux restent sans suite. L’argent est promis mais n’arrive pas.
La vie et l’héritage de ces peuples indigènes isolés sont intimement liés aux terres. Se réimplanter dans des atolls voisins signifie un remodelage complet de leur identité. Le film laisse les habitants raconter leur histoire pour que les spectateurs se sentent près d’eux. Le reste du monde ne semble pas réaliser qu’il ne s’agit pas d’un simple déménagement.
La productrice du film, Lyn Collie, espère les mêmes retombées médiatiques que le film d’Al Gore, Une Vérité qui dérange. Le film a été diffusé dans toute l’Europe, en Afrique et même en Papouasie Nouvelle-Guinée. Il doit sortir aux États-Unis, le plus gros émetteur de carbone, un public à sensibiliser en priorité.