La 1ère grande enquête sur la santé et la nutrition des peuples indigènes menée en 2008-2009 porte sur 113 villages : plus de 12 000 femmes et enfants ont été suivis.
les indiens sont obèses, souffrent d'anémie et de malnutrition
La 1ère grande enquête sur la santé et la nutrition des peuples indigènes menée en 2008-2009 porte sur 113 villages : plus de 12 000 femmes et enfants ont été suivis.
Outre les problèmes de surpoids et l'anémie, qui touche 8 bébés sur 10, on note des problèmes respiratoires et de diarrhée.
L'anémie, caractérisée par une alimentation pauvre en fer, touche les indigènes de toutes les régions, mais le taux est plus fort dans le nord où 47% des femmes sont touchées contre une moyenne nationale de 29%.
Toujours dans la région nord, il a été constaté qu'1 enfant sur 5 ne possède pas de registre de naissance, ce qui le rend invisible aux yeux de l'État.
Par conséquent, les vaccinations ne sont pas à jour et, à peine 1 enfant sur 2 est vacciné à sa naissance, hôpitaux inclus.
Les conclusions des chercheurs soulèvent plusieurs facteurs se recoupant : absence de l'État (notamment au niveau des installations sanitaires), faiblesse des ressources de santé, indices élevés de maladies pouvant être dépistées facilement, et dépendance de la population vis-à-vis des aides sociales.
Les résultats complets de l'étude sortiront dans les prochains jours mais les spécialistes tirent déjà la sonnette d'alarme.
Les indices élevés de diarrhées et d'infections chez les indigènes traduisent une situation sanitaire préoccupante doublée d'un changement dans l'alimentation de ces peuples, qui ont délaissé leur alimentation traditionnelle pour se tourner vers des produits plus industriels, riches en matière grasse avec un faible apport nutritionnel.