Réduisez votre empreinte écologique et économisez grâce au nouveau Bonus Réparation 2024, une initiative gouvernementale pour encourager la réparation des appareils électriques et électroniques (DEEE).
Évolution du Bonus Réparation : une réponse à l'augmentation des déchets électroniques
Le Bonus Réparation, introduit en 2022 pour inciter à la réparation des appareils électriques et électroniques plutôt que leur remplacement, prend un nouveau tournant en 2024. L'objectif du gouvernement est de promouvoir une consommation éthique en réponse à l'augmentation constante des déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE). D'après le rapport Global E-waste Monitor des Nations Unies, le volume global de DEEE a augmenté de plus de 20 % en cinq ans, portant la quantité annuelle à 54 millions de tonnes pour la seule année de 2019. Et selon les estimations de Vanessa Forti, de la United Nations University, cette tendance n'est pas prête de s'arrêter : d'ici 2030, 75 millions de tonnes de DEEE pourraient être accumulées par an !
Face à ce constat, le 20 octobre 2023, le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a annoncé une révision majeure du Bonus Réparation pour 2024. Cette révision, qui sera effective dès le 1er janvier, augmente les montants alloués à la réparation de divers appareils (le double pour certains appareils) et élargit le nombre d'appareils éligibles. Parmi les modifications notables, figure la « casse accidentelle », qui couvre des réparations telles qu'un écran de smartphone brisé ou une poignée de lave-linge cassée, étendant ainsi le champ des possibilités de réparation subventionnées. Le financement de ce bonus de réparation provient de l'éco-participation versée obligatoirement par tous les fabricants d'appareils électriques et électroniques à des éco-organismes.
Faites des économies tout en réduisant votre impact écologique !
Cette initiative valorise également le travail des artisans locaux, encourageant ainsi une économie de proximité. Les consommateurs sont aussi gagnants, avec des économies réalisées en optant pour la réparation plutôt que le remplacement. Par exemple, dès janvier 2023, les aides s'échelonnent de 15 euros pour le petit électroménager et elles pourront monter jusqu'à 60 euros pour les téléviseurs. Au-delà des avantages financiers immédiats, le Bonus Réparation prévoit d'introduire un « score de réparabilité ». Cette note, allant de 1 à 10, permettra d'identifier les appareils les plus durables, offrant ainsi aux consommateurs un outil supplémentaire pour faire des choix éclairés afin d'acheter de manière plus éthique et plus durable. En parallèle, cette démarche incitative du gouvernement vise à sensibiliser davantage le public sur l'importance de la réparation dans la réduction des déchets électroniques et la promotion d'une consommation responsable.
L'élargissement du Bonus Réparation 2024 est une réponse proactive face à l'explosion du volume de déchets électroniques, dont le taux de recyclage reste insuffisant. En Europe, bien que le taux de collecte et de recyclage soit le meilleur avec environ 42,5 % des DEEE générés en 2019, il reste encore beaucoup à faire pour inverser la tendance de l'accumulation des déchets électroniques. Actuellement, près de 90 % des pannes demeurent non réparées et seuls 17 % des DEEE mondiaux ont été collectés et recyclés en 2019. Derrière la réparation et la réduction des déchets, il y a également un énorme gaspillage de ressources précieuses comme l'or, l'argent, le cuivre et le platine. Malgré sa création en 2022, le bonus réparation semble être peu répandu. Selon nos confrères du Parisien, alors que 63 millions d'euros ont été alloués pour les réparations en 2023, seulement un million a été effectivement utilisé. Pour profiter de ce service, il vous suffit de contacter un réparateur détenteur du label « QualiRépar ».