La réunion des 195 représentants des pays engagés dans la grande conférence sur le climat qui se tiendra fin novembre à Paris piétine. Réunis à Bonn, en Allemagne, ces derniers peinent à trouver un avant-projet d'accord.
Pas facile de se mettre d'accord quand on est 195. Qui plus est sur un sujet comme le climat, où chacun a des intérêts et des objectifs particuliers. C'est toute la difficulté de l'exercice auquel se livrent depuis lundi, les 195 représentants des pays engagés dans la COP21 qui se tiendra d'ici deux mois à Paris. Ces derniers devaient utiliser cette semaine pour réaliser un avant-projet d'accord, essentiel pour la bonne tenu de la conférence parisienne.
Cet avant-projet devait contenir sur le papier tous les rapprochements, et les divergences, des points de vue des uns et des autres sur le réchauffement climatique, et les solutions à y apporter. Seulement voilà, les différentes réunions de mardi n'ont guère donné de résultat, si ce n'est de montrer la difficulté de s'entendre sur le sujet, et d'avancer ensemble.
"Nous avons seulement trois jours, je suis préoccupée par ce qui remonte des groupes de travail", a ainsi déclaré la négociatrice française, Laurence Tubiana, lors d'une séance plénière, reflétant un sentiment général de frustration commun aux différentes délégations. "Je ne pense pas que ce mode de travail va nous conduire où nous devons être à la fin de la semaine. Il faut se ressaisir", a-t-elle également insisté.
Les représentants sur place ont jusqu'à vendredi pour trouver une solution à ce noeud gordien, et pour produire un texte qui servira de référence pour les gouvernements qui attendent la fin du mois de novembre pour se réunir, et valider des solutions concrètes dans le but de réduire le réchauffement climatique, et l'empreinte, négative, de l'homme sur le climat.