C’est en tous cas ce qu’annonce le gouverneur de l’Etat de São Paulo, Gerlado Alkmin. Pour lui, dans un délai de 3 ans, il sera possible de se promener sur le fleuve Tieté comme on le fait sur la Seine. A condition d’en finir avec les mauvaises odeurs et de terminer le traitement de l’eau.
Bientôt des bateaux mouches à São Paulo ?
C’est en tous cas ce qu’annonce le gouverneur de l’Etat de São Paulo, Geraldo Alckmin. Pour lui, dans un délai de 3 ans, il sera possible de se promener sur le fleuve Tieté comme on le fait sur la Seine. A condition d’en finir avec les mauvaises odeurs et de terminer le traitement de l’eau.
Une dépollution du fleuve prévue pour 2015
Pas moins de 564 travaux sont actuellement en cours pour la 3ème phase du Projet Tietê, celle de la dépollution du fleuve. Le gouverneur Geraldo Alckmin n’hésite pas à affirmer que, à la fin de cette étape de dépollution prévue en 2015, les eaux du Tietê n’auront plus d’odeur et retrouveront une vie aquatique. Il va même jusqu’à envisager que le fleuve devienne un nouveau site touristique de la ville.
La navigation existe déjà. Le problème est de supprimer les odeurs, et de traiter les eaux usées
Le Projet Tietê, initié en 1992, est entré dans son avant-dernière phase en 2009. L’intention est que, à la fin de cette étape, le traitement des égouts de São Paulo passe de 70% à 84%. Le coût des 564 travaux de cette troisième étape actuellement en cours – soit 45% du total - est de 1,8 milliard de US$. Le reste des travaux de la troisième étape du projet est encore en phase d’appel d’offres.
Un projet social en parallèle
Le gouverneur rappelle également qu’il a lancé un programme tourné vers les familles à faible revenu.
Souvent nous investissons des milliards dans des réseaux d’évacuation, des stations d’épuration mais l’usager ne peut raccorder sa maison au système parce qu’il n’a pas 1.700 R$ (650 euros) pour payer les travaux, le maçon, la matériel etc.
Grâce au projet Raccordez-vous au Réseau, le montant des travaux sera entièrement remboursé (80% pris en charge par le gouvernement et 20% par la Compagnie des Eaux).