La banquise est un régulateur climatique essentiel menacé par le réchauffement climatique. Dans cette quête pour préserver notre planète, une idée audacieuse émerge : asperger la banquise d’eau de mer pour empêcher sa disparition.
La banquise sauvée par l’eau de mer ?
La banquise, un pilier de l'équilibre planétaire
La banquise, cette étendue glacée flottante qui recouvre les mers polaires, joue un rôle vital dans la régulation climatique mondiale depuis dix mille ans, date à laquelle il semblerait qu'elle soit apparue. Elle agit comme un miroir réfléchissant, renvoyant une grande partie du rayonnement solaire vers l'espace, contribuant ainsi à maintenir les températures mondiales stables. Cependant, le réchauffement climatique provoque sa fonte rapide, compromettant cet équilibre fragile.
En 2007, Al Gore recevait le Prix Nobel de la Paix pour son travail sur le réchauffement climatique et la responsabilité qu'y avait l'homme, travail contesté depuis par d'autres recherches. Il avait, en recevant son prix, annoncé un Arctique sans glace pour 2013. Fort heureusement, il avait tort. La fonte de la banquise a cependant un intérêt pour les Groenlandais, puisqu'on observe une augmentation du tourisme et qu'on peut espérer un retour de l'agriculture, comme les Vikings en rêvaient lorsqu'ils surnommèrent cette île "terre verte" pour tenter de convaincre de son intérêt.
L'eau de mer, sauveuse de la banquise ?
Face à cette crise imminente, une proposition émerge : asperger la banquise d'eau de mer pour ralentir sa fonte. Cette idée, portée par une start-up visionnaire consiste à créer une couche supplémentaire de glace en projetant l'eau de mer sur la surface de la banquise. L'eau, disponible immédiatement dans l'océan arctique, gèlera immédiatement, augmentant ainsi sa réflectivité et limitant son exposition au réchauffement climatique.
S'ils admettent que ce système pourrait fonctionner, certains experts craignent que cette solution détourne de l'objectif selon eux prioritaire : réduire notre consommation et changer notre mode de vie. Selon eux, les recherches et innovations doivent d'abord se concentrer sur les façons de moins produire et moins consommer, plutôt que sur les solutions pour offrir à la population mondiale un meilleur confort, sans que ce soit au détriment de la planète.