À quelques jours de la COP29, une étude récente publiée par le média 2050NOW révèle les performances des 23 nations les plus riches en matière de respect des engagements pris sous l’Accord de Paris sur le climat. L’Autriche se distingue en tête, tandis que les États-Unis ferment la marche, soulevant des questions sur l’efficacité et l’équité des efforts climatiques mondiaux.
L’Autriche en tête, les États-Unis à la traîne : le bilan climat des nations riches
L'Autriche, un modèle de conformité
L'Autriche brille par ses performances, se classant première grâce à sa forte dépendance aux énergies renouvelables qui représentent plus de 75% de sa production électrique. Cet engagement lui permet de surclasser des nations comme l'Allemagne et la Suisse, également bien placées grâce à leurs politiques d'adaptation au changement climatique.
L'Allemagne et la Suisse suivent respectivement aux deuxième et troisième rangs, témoignant de leurs efforts substantiels dans l'adaptation et le soutien aux pays en développement. Ces pays, malgré des émissions de gaz à effet de serre variées, démontrent une réelle capacité à intégrer les enjeux climatiques dans leurs politiques nationales. La France se positionne en neuvième position dans le classement. Elle excelle et se classe première concernant le soutien financier aux nations en voie de développement et répond parfaitement aux exigences d'adaptation au réchauffement planétaire.
Des pays nordiques moins performants que prévu
Contrairement à l'image idéale souvent véhiculée, des pays comme la Finlande et l'Islande rencontrent des défis, notamment en termes d'émissions futures et de soutien aux nations en développement, malgré de bons scores sur d'autres critères comme le zéro net ou l'adaptation.
Malgré un plan climat ambitieux annoncé par le président Joe Biden, les États-Unis demeurent en dernière position, révélant un manque de progrès significatifs sur la scène climatique. Ce positionnement souligne les défis majeurs que le pays doit encore surmonter pour respecter ses promesses climatiques.
L'étude, dirigée par François Gemenne de l'Observatoire Hugo, a évalué les pays sur la base de six critères clés, incluant les émissions actuelles et futures de gaz à effet de serre, les efforts d'adaptation, et la transparence des rapports climatiques, en tenant compte de la responsabilité historique et de la capacité économique de chaque nation.