L’église catholique ouvre son premier cimetière vert dans la plus grande ville d’Australie. Il y a toujours un moyen de diminuer son empreinte carbone, même après la mort !
un cimetière vert ouvre à Sydney
L’église catholique ouvre son premier cimetière vert dans la plus grande ville d’Australie. Il y a toujours un moyen de diminuer son empreinte carbone, même après la mort !
Le plus récent cimetière d’Australie n’a pas de pierre tombale ou de mausolée, on ne voit qu’une étendue d’herbe entourée d’une petite clôture. Les cercueils pour ce cimetière sont biodégradables, tout comme les produits de préparation utilisés par les pompes funèbres et les vêtements portés par les défunts. Il a été élaboré suite à des recherches menées au Royaume-Uni où 8% des enterrements sont désormais 'écologiques'.
Julian Porteous, évêque auxiliaire de l’Eglise Romane de Sydney, a bon espoir que la tendance prenne rapidement, les gens ayant de plus en plus conscience de l’empreinte qu’ils laissent dans ce monde.
Les rituels et lieux de recueillement demeurent inchangés, seul l’impact sur l’environnement est diminué, sans toucher à l’importance de la personne et sa mémoire.
Les 300 emplacements sont disponibles pour des périodes de 30 ans, et si la licence n’est pas renouvelée, ils sont remis à disposition. La principale motivation pour ce nouveau site est bien sûr l’environnement, mais cela répond aussi à un crucial manque de place à Sydney.
Pour les personnes se rendant au cimetière, le changement réside dans la manière de trouver l’emplacement auquel ils souhaitent se rendre : chaque tombe a une puce électronique, qui affiche le nom de la personne à chaque emplacement quand on scanne le terrain. A l’avenir, les coordonnées GPS seront également utilisées.
Malgré tout, on s’attend à quelques réticences avant que ce système ne prenne le pas sur la tradition. Des visiteurs d’un autre cimetière de Sydney, traditionnel celui-ci, déplorent le manque de personnalité du nouveau cimetière. Pour eux, un GPS ferait d’une visite à leurs proches une expédition scientifique plus qu’un hommage. Et l’absence de pierre tombale enlève la présence presque physique que certains recherchent dans leur recueillement, et le sentiment de préserver l’histoire de la communauté.
L’Eglise Romane Catholique pense toutefois que cette nouvelle option ne peut qu’être de plus en plus populaire, avec la prise de conscience grandissante des citoyens de l’importance de leur environnement. Le site est officiellement ouvert et dédié à Saint François d’Assises, Saint patron de l’environnement.