Aucun jour de pollution en 5 mois d’exposition universelle, mais déjà 8 jours au mois de novembre… ce simple chiffre fait réfléchir les habitants : la pollution va-t-elle ressurgir? …
après une trêve pendant l’expo, la pollution atmosphérique repart de plus belle ?
Aucun jour de pollution en 5 mois d’Exposition Universelle, mais déjà 8 jours au mois de novembre… ce simple chiffre fait réfléchir les habitants : la pollution va-t-elle ressurgir? Pour en avoir le cœur net, le Dongfang Morning* a interrogé une responsable au centre de contrôle de la pollution de Shanghai.
Avant les événements ayant une portée internationale, les grands moyens sont mis en œuvre. On a vu aux Jeux Olympiques de Pékin ou aux Jeux asiatiques de Canton comment les usines polluantes sont restées fermées ou comment des mesures de restriction de la circulation ont été imposées efficacement… Mais pour reprendre l’exemple de Pékin, une fois les festivités terminées, la pollution est revenue comme une mauvaise habitude. Qu’en sera-t-il à Shanghai ?
Fu Qingyan, responsable au centre de contrôle de la pollution de la ville, se veut rassurante.
La pollution vue en novembre vient surtout d’une météo défavorable. Evidemment, il y a aussi des chantiers de construction qui ont repris, mais globalement il n’y a pas de changement fondamental dans les sources de pollution par rapport à la période de l’expo.
L’absence de pollution pendant l’expo serait due selon elle à deux facteurs : le choix d’organiser l’événement de mai à octobre, où le climat est favorable à l’apparition d’un ciel clair, et la mise en place progressive de mesures à long terme pour limiter les sources de pollution. Contrairement aux jeux olympiques de 2008, Shanghai n’a pas imposé la fermeture temporaire d’usines ou autres mesures transitoires.
La clé du succès de l’exposition, ce sont les mesures que la ville a prises depuis 10 ans. Les standards d’émissions pour les voitures sont de plus en plus rigoureux, le remplacement des autobus est de plus en plus fréquent, les centrales électriques doivent s’équiper d’équipements de filtrage des particules polluantes.
L’avenir dira si Madame Fu dit vrai. Après une exposition intitulée 'better city, better life' axée sur des thèmes de développement durable, souhaitons que la ville organisatrice ne devienne pas un enfer de pollution.
*Via le portail d’informations Wangyi (Wangyi news, portail important du web chinois)