Les habitants des îles du Pacifique auraient tout à gagner en changeant leurs habitudes alimentaires. C’est ce qu’affirme Mohammed Umar, chercheur à l’université du pacifique sud et président local de la Société Internationale pour les Plantations des Plantes-Racines Tropicales (ISTRC).
Appel à un changement de régime
Les habitants des îles du Pacifique auraient tout à gagner en changeant leurs habitudes alimentaires. C’est ce qu’affirme Mohammed Umar, chercheur à l’université du Pacifique sud et président local de la Société Internationale pour les Plantations des Plantes-Racines Tropicales (ISTRC).
L’alimentation traditionnelle des peuples des îles du Pacifique était principalement composée de plantes-racines tropicales (tropical roots) et de tubercules – plus de 400 espèces sont connues à ce jour. Le passage à un régime basé sur le riz et la farine de blé a eu un impact négatif sur la santé des habitants. La nourriture traditionnelle, riche en hydrates de carbone, est selon les dernières études, très saine.
Mohammed Umar soutient que le retour à une alimentation traditionnelle bénéficierait l’économie des îles. Il explique:
« Cultiver et acheter localement des plantes-racines tropicales et tubercules permettrait aux agriculteurs de sécuriser un marché national plus important. C’est pour cela que notre priorité est de promouvoir des cultures locales. »
Obtenir du riz et de la farine de blé pourrait devenir compliqué à l’avenir. La montée des prix du pétrole, ou la perte des terres cultivables, pourrait sérieusement en affecter l’importation.
Un projet capital pour la ISTRC, qui soutient que la production de plantes-racines dans le Pacifique, représente une mesure essentielle pour réduire la pauvreté croissante et les problèmes de santé résultants d’une mauvaise nutrition.