Aotearoa n’est pas à vendre ! C’est le slogan scandé par les milliers de personnes qui manifestent depuis la fin avril 2012 à travers la Nouvelle-Zélande – Aotearora en Maori.
Aotearoa n’est pas à vendre
Aotearoa n’est pas à vendre ! C’est le slogan scandé par les milliers de personnes qui manifestent depuis la fin avril 2012 à travers la Nouvelle-Zélande – Aotearora en Maori. Diverses marches sont organisées, successivement dans plusieurs villes du pays par de nombreux partis et organisations, dont le parti Maori, et celui des verts. Toutes protestent contre la vente des ressources et des entreprises énergétiques néo-zélandaises à des investisseurs privés étrangers.
« Nous disons non à la privatisation et à la vente de nos ressources. Non, à l’exploitation de nos terres ! »
Le gouvernement néo-zélandais a annoncé fin janvier 2012 son intention de vendre une importante part des entreprises du secteur énergétique afin de rembourser la dette nationale. 49% des parts des groupes énergétiques néo-zélandais sont concernés.
Les manifestants s’inquiètent pour l’avenir de leurs ressources naturelles, et du coût de l’énergie. Ils appellent à un investissement national sur le long terme plutôt qu'à la vente de l’énergie à l’étranger.
Les groupes environnementalistes s’inquiètent également des ouvertures, de plus en plus nombreuses, des zones protégées, au forage et à l’exploitation minière. Les parcs nationaux regorgent de métaux, de minéraux et de combustibles, que le gouvernement voit comme une solution pour rembourser la dette croissante du pays.
A ces mesures s’ajoute l’annonce de la privatisation de biens publics tels que les écoles, les prisons, et les logements publics. La crise n’épargne pas la Nouvelle-Zélande, et les moyens utilisés pour en atténuer l’ampleur ne semblent pas faire l’unanimité.