Les vestiges d’une forêt datant de 280 millions d’années en Antarctique viennent d’être découverts par des chercheurs américains de l’université du Wisconsin.
Même si dans nos têtes l’Antarctique est entièrement composé de glace, par le passé les forêts y étaient grandes et somptueuses. Pas facile d’y concevoir la verdure, cependant le site Live Science annonce que des scientifiques de l’université du Wisconsin ont bel et bien trouvé une forêt fossilisée vieille de plus de 280 millions d’années sur le continent blanc.
Il s’agit d’une découverte mise au jour grâce aux chercheurs qui étudient la période du Permien Trias, une extinction massive survenue il y a environ 252 millions d’années où environ 90 % des espèces marines et 70 % des espèces terrestres disparurent suite à des changements de climats brutaux. C’est dans ce contexte que les scientifiques ont découvert les restes de treize arbres fossilisés datant d’une époque antérieure à l’objet de leurs études.
Des fossiles bien préservés par la nature
Erik Gulbranson et son équipe sont allés en Antarctique afin d’étudier les conséquences de l’extinction du Permien Trias sur la Terre. Leurs recherches les auront donc menés à quelques arbres fossilisés. Les scientifiques supposent que les arbres ont été recouverts par des cendres volcaniques lors de ce bouleversement géologique, ce qui explique l’excellente conservation de ces arbres. Ces végétaux correspondraient à un type de plantes appelé Glossopteris, une espèce d’arbres qui pouvaient mesurer de 20 à 40 mètres de haut et étaient très présents dans l’hémisphère Sud.
Erik Gulbranson rapporte que le continent blanc préserve l’histoire écologique de l’Antarctique, qui s’étend jusqu’à 400 millions d’années, ce qui représente l’intégralité de l’évolution d’une plante. Il ajoute avec joie que ces fossiles de végétaux sont les mieux préserver du monde.
Grâce à cette forêt fossilisée, il serait possible d’obtenir des informations extrêmement importante sur la chronologie de cette extinction.