Les ressources en pétrole commencent à se raréfier. Et même si les habitants de l’Alaska, l’un des états les moins peuplés des États-Unis, n’ont jamais caché leur scepticisme vis-à-vis des énergies renouvelables, des solutions sont recherchées.
passage difficile à l’énergie renouvelable
Les ressources en pétrole commencent à se raréfier. Et même si les habitants de l'Alaska, l'un des états les moins peuplés des États-Unis, n'ont jamais caché leur scepticisme vis-à-vis des énergies renouvelables, des solutions sont recherchées.
L'Alaska s’est fixé pour objectif de générer la moitié de sa consommation d'électricité grâce à l'énergie renouvelable. Ainsi, il faut s’intéresser aux différentes solutions de production : l’hydro-électrique, le géo-thermique, les fermes éoliennes pour mettre en place la stratégie adéquate.
Alaska Energy Authority (AEA), société publique dont l'objectif principal est de réduire les coûts de la production d'électricité en Alaska, vient de terminer une étude plutôt alarmante, mettant en avant les défis qui devront être relevés par l’Etat.
Cette semaine, l’étude doit être présentée à Fairbanks au cours d’une conférence énergétique. Obstacles et solutions y seront exposés afin d’amorcer le tournant vers les énergies renouvelables.
Le coût d'une telle conversion est estimée à plus de 7 milliards de dollars étalés sur 20 ans. Atteindre la moitié de la production en énergies renouvelables est donc impossible sans un bouleversement économique, des économies d'énergies et des subventions de l'état.
En Alaska, plus de la moitié de la consommation électrique des régions rurales proviennent déjà de l'énergie hydroélectrique. Ces régions pourraient fournir jusqu'à 91 % des besoins en électricité et chauffer 45 % des zones rurales en s'appuyant sur les sources d'énergies renouvelables locales existantes. Pour y parvenir, il faudrait débourser presque 3 milliards de dollars. Pas facile, surtout quand les financements incertains.
L'étude de l'AEA affirme que ces changements radicaux en matière de politique énergétique sont possibles mais requièrent une décision immédiate de la part des autorités. Il faudrait alors sans attendre mettre en place des actions en matière d'efficacité énergétique, mettre la main au porte-monnaie pour accorder des crédits et permettre des exonérations d'impôts, mais aussi créer une instance chargée de coordonner les projets.
Le rapport, même s’il est jugé insuffisant, mérite d'être examiné pour répondre aux ambitieux objectifs fixés. Car une chose est sûre : dans un avenir proche, l’Alaska ne doit plus être dépendante du pétrole cher qui se raréfie.