Les discours alarmistes sur le climat sont nécessaires mais paralysent parfois le public par leur négativité. Generation Zero propose d’aborder la question différemment et de partager son optimisme sur le rôle de la jeunesse.
Agir avec optimisme contre le réchauffement climatique
Les discours alarmistes sur le climat sont nécessaires mais paralysent parfois le public par leur négativité. Generation Zero propose d’aborder la question différemment et de partager son optimisme sur le rôle de la jeunesse.
Quand on cherche à attirer l’attention sur un problème, on a tendance à se concentrer sur l’énormité du problème. Le réchauffement climatique n’échappe pas à la règle. Le message est grave : si nous n’agissons pas maintenant, nous sommes condamnés. Le problème est que les réactions du public à de telles annonces sont le déni, la paralysie ou le découragement.
Generation Zero - fondé par des jeunes Néo-zélandais - a lancé le 18 juillet une campagne politique pour apporter une réponse plus positive, particulièrement auprès de la jeunesse. Avec la croyance sincère que les choses peuvent s’arranger et que les jeunes ont une chance unique de pouvoir créer un meilleur avenir.
Rester optimiste en toutes circonstances
Le programme inclut un séminaire "Cheer Up Bob !" ("Allez, souris, Bob !"), présenté le 27 juillet à l’université d’Otago. Le chef de département des études sur l’énergie, Bob Loyd, y liste d'abord les raisons pour lesquelles le monde est condamné. Ensuite, une ex-députée et deux étudiants prennent la parole pour exposer les sources d’optimisme.
Les jeunes se disent souvent choqués par le manque d’action sur les problèmes causés par le réchauffement climatique. Eux qui auront à faire face à la montée des eaux, aux migrations de masse, à la famine et à la mort d’écosystèmes entiers.
Influencer la politique
Generation Zero est consciente de ces problèmes mais préfère les voir comme une possibilité pour les jeunes d’agir et de réécrire le futur de leur pays. Ils ont la passion, les aptitudes et l’énergie nécessaires. Ce qui leur reste à faire, c’est rassembler les autres générations pour soutenir leur dynamisme.
Les élections nationales auront lieu en novembre 2011. Le mouvement a donc quelques mois pour se faire entendre auprès des partis en course. Comme première requête, ils demandent au gouvernement de mettre en place un plan national pour atteindre le niveau zéro d'émission de CO2 d’ici 2050 et de s’assurer que la dette carbone soit payée maintenant.
Un avenir positif repose en partie sur une action internationale, mais cela ne peut en aucun cas être une excuse pour ne pas se prendre en main.
Pour plus d’informations : generationzero.org.nz