Alors que la première tranche de la centrale de Kudankulam doit entrer en service dans quelques semaines en Inde, la tension monte. Deux manifestants sont décédés au cours de manifestations anti atome.
Deux activistes antinucléaires décèdent pendant des manifestations
Alors que la première tranche de la centrale de Kudankulam doit entrer en service dans quelques semaines en Inde, la tension monte. Deux manifestants sont décédés au cours de manifestations anti-atome.
Deux morts suite à des affrontements avec la police
Lundi 10 septembre, un pêcheur qui manifestait contre la construction de la centrale de Kudankulam est décédé suite à des affrontements avec la police. La tragédie a fait monter la tension d’un cran, et des manifestations pacifiques ont suivi à partir de mardi. Le vendredi 14, un autre manifestant est décédé des suites d’une chute sur des rochers de granite. Selon les manifestants, Sahayam, un pêcheur de 42 ans père de 4 enfants, a eu peur lors du survol à basse altitude par un avion de surveillance de la police. Alors que les manifestants faisaient une chaîne humaine sur la plage, il aurait glissé et sa tête aurait heurté les rochers.
Un choix indien pro-atome controversé
Si le scénario précis de l’accident n’est pas exactement connu, le fait que deux manifestants anti-nucléaire décèdent en quelques jours montre la détermination des deux camps. Alors que le Japon vient d’annoncer qu’il imiterait l’Allemagne en abandonnant le nucléaire, le choix indien est résolument pro atome. En face, les pêcheurs de l’état du Tamil Nadu qui craignent pour leur sécurité, refusent absolument l’ouverture de la centrale de technologie russe. Pour l’instant, les actions des manifestants portent leurs fruits, puisque l’ouverture de la première tranche qui devait avoir lieu en août a été reprogrammée. Mais alors que la plus grande partie des travaux est terminée, il serait surprenant de voir les autorités reculer, malgré ces nouvelles victimes du nucléaire.