Un collectif de mode combine aspect pratique et message écolo pour la Journée nationale du troc de vêtements : on peut à la fois avoir du style pour pas cher, et être conscient de l’impact environnemental de l’industrie de la mode.
A la mode en toute bonne conscience
Un collectif de mode combine aspect pratique et message écolo pour la Journée nationale du troc de vêtements : on peut à la fois avoir du style pour pas cher, et être conscient de l’impact environnemental de l’industrie de la mode.
Le monde de la mode produit à peu près pour 1,7 milliards de dollars [1,23 milliards d'euros] de déchets par an. A contre-courant, le 17 octobre dernier, des milliers d’accros de la mode guettaient la bonne affaire dans des trocs organisés à travers le pays.
Cette fois-ci, c’était aussi l’occasion de communiquer sur les raisons et les bienfaits environnementaux du troc, grâce à un partenariat entre les organisateurs de la journée et la Croix Rouge australienne, avec le soutien de PlanBig, un site d’aide à la création d’événements.
La Journée nationale du troc perdure depuis 2004 avec une demande croissante, preuve que les consommateurs prennent conscience de l’impact économique et environnemental de l’achat constant de vêtements neufs. Le succès de l’édition 2010 a poussé Kate Luckins, organisatrice, à apporter une nouvelle touche.
Association de bonnes volontés
En utilisant PlanBig pour promouvoir le troc et ses inquiétudes environnementales, elle a reçu des encouragements et des conseils pour développer la prise de conscience du public visé. Le site Internet lui a aussi donné une meilleure visibilité et assuré un plus grand nombre de participants.
D‘autres organisations à but éthique ou concernées par le développement durable ont rejoint le mouvement. La Croix Rouge par exemple, dont l’un des mantras est "Réduire, Ré-utiliser, Recycler", est très fière d’être partenaire.
Cette Journée est aussi partenaire de la campagne "3 Choses" d'Oxfam, qui encourage chaque citoyen à identifier 3 gestes grâce auxquels il aide la planète. La confédération d'ONG publie les réponses et suggestions sur son site au fur et à mesure, et les compilera à la fin du projet en un petit guide pour aider à changer facilement ses habitudes de vie en faveur de son environnement.