Ce mois d’août marque le début du grand recensement de la biodiversité existante dans la forêt de Maiombe (province de Cabinda). Il s’inscrit dans le cadre de la création d’un Parc National, et d’une éventuelle future zone transfrontalière avec le Congo et la RD Congo.
Recensement de la biodiversité en vue de sa protection
Ce mois d’août marque le début du grand recensement de la biodiversité existante dans la forêt de Maiombe (province de Cabinda). Il s’inscrit dans le cadre de la création d’un Parc National ainsi que de la mise en place d’un mémorandum pour la création d’une zone transfrontalière entre l’Angola, le Congo et la République Démocratique du Congo.
L'Angola aime sa biodiversité, et veut le faire savoir. Les études menées dans le cadre de ce grand recensement vont être contrôlées par le ministère de l’Environnement angolais. Des consultants internationaux ont également été invités à y participer.
Miguel Xavier, responsable du projet, indique la création du Parc National de Maiombe a été validée par le Conseil des Ministres, et qu’il manque tout juste l’approbation de l’Assemblée Nationale pour officialiser ce projet qui vise à protéger et conserver la diversité biologique de cette région guinéo-congolaise.
Un dixième du territoire national protégé
Dans ce contexte, les pratiques de chasse furtive et d’exploitation anarchique du bois ont sensiblement diminué ces derniers temps. La situation de la forêt s’est ainsi améliorée, ce qui permettra d’effectuer les travaux de recherche dans de bonnes conditions.
Le futur Parc couvrira une aire de 1930 km2. Le pays compte aujourd’hui 13 aires de conservation et d’autres créations de parcs sont à l’étude. Ainsi, l’Angola espère avoir rapidement 8,5% de son territoire dédié à des aires de préservation.