En 2011, le « pink slime » (bouillie rose à base de bœuf haché) a fait débat aux États-Unis. Progressivement retiré de certaines enseignes de fast-food, de certains supermarchés et probablement des cantines des écoles, tous le fuient comme la peste. Plusieurs autres aliments seraient tout autant traités à l’ammoniaque.
10 aliments qui contiennent plus d’ammoniaque que le « pink slime »
En 2011, le « pink slime » (bouillie rose à base de bœuf haché) a fait débat aux États-Unis. Progressivement retiré de certaines enseignes de fast-food, de certains supermarchés et probablement des cantines des écoles, tous le fuient comme la peste. Plusieurs autres aliments seraient tout autant traités à l’ammoniaque.
Le « pink slime » n’est pas le seul aliment traité à l’ammoniaque
Le « pink slime » (traduisible par « glue rose ») désigne un mélange de restes de découpes de viande et de tissus de bœuf arrosés à l'ammoniaque. Il a fait polémique aux États-Unis donnant ainsi la nausée à de nombreuses personnes. Il s’avère ne pas être le seul aliment traité à l’ammoniaque. Selon le Risk Science Center de l'Université du Michigan, une viande de bœuf faite à partir de « pink slime » pour produire un hamburger contient 0,02 grammes d'ammoniac par 100 grammes de viande. Le fromage bleu en contient près de sept fois plus.
Aliments à forte concentration d’ammoniaque
Selon l’étude, voici les 10 aliments qui contiendraient plus d'ammoniaque que la polémique glue rose:
- Le fromage. En tête de liste se trouve le fromage bleu avec 0,138 grammes d'ammoniac par 100 grammes, suivi du cheddar (0,11 g) et bien d’autres.
- Le salami contient 0,11 grammes d'ammoniac par 100 grammes.
- Le beurre d'arachide : 0,049g/100g
- La mayonnaise : 0,041g/100g
- Le Ketchup : 0,035g/100g
- La gélatine : 0,034g/100g
- Les oignons : 0,027g/100g
- Les chips : 0,024g/100g
- La levure de bière : 0,022g/100g
- La margarine : 0,021g/100g
Les taux peuvent varier en fonction des marques et de leurs qualités. Le document cité dans cette étude date de 1973, ce qui signifie que la teneur en ammoniac dans ces aliments peut avoir changé. En 1973, la teneur en ammoniac d’un hamburger était la moitié de ce qu'elle est en 2012. Les changements effectués ne l'ont peut-être pas été dans le bon sens.
Faut-il alors être plus effrayé de manger cette glue rose que le reste ? Le mystère qui entoure ce sujet est difficile à lever. Il est raisonnable de réfléchir à deux fois avant d’ingurgiter un hamburger dégoulinant de mayonnaise, d'oignons, de ketchup, et de cheddar.