Le réacteur nucléaire de Flamanville est décidément un projet long et coûteux. Une nouvelle anomalie vient d’être détecté sur la cuve de cet EPR, ce qui retarde encore son lancement.
Flamanville : des anomalies sur la cuve du réacteur
Concrètement, des anomalies de fabrication auraient été détectées dans la composition de l’acier qui compose la cuve, le couvercle du réacteur, là où s’exécute la fusion nucléaire. Il s’agit donc de la partie la plus sensible du réacteur, là où il ne doit pas y avoir d’erreur. Cette cuve, fabriquée par Areva, aurait donc été mal conçue. La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, a dans la foulée demandé au fabriquant de donner sans délai les suites qui s’imposent au rapport de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Ségolène Royal attend des résultats
Le gendarme du nucléaire a déclaré dans son communiqué qu’Areva proposait à l’ASN de réaliser de nouveaux essais dans le mois, pour connaître précisément la localisation de la zone de la cuve qui pose problème, ainsi que ses propriétés mécaniques. Quant à Ségolène Royal, elle attend des résultats qui garantiront la conformité du réacteur de Flamanville d’ici le mois d’octobre prochain.
Un coût qui a triplé depuis 2007
Ce n’est pas la première fois que ce chantier prend du retard. En novembre dernier, EDF, maître d’oeuvre du chantier, avait annoncé un démarrage repoussé à 2017. A noter également que le coût de cet EPR a triplé depuis son lancement en 2007, à 8,5 milliards d’euros.