La création du centre national pour les énergies renouvelables (CNENR), annoncée en février 2012, va permettre au gouvernement chinois de disposer d’une administration dédiée à la question des ENR…
Un centre pour les énergies renouvelables
La création du centre national pour les énergies renouvelables (CNENR), annoncée en février 2012, va permettre au gouvernement chinois de disposer d’une administration dédiée à la question des ENR. Preuve que la volonté de Pékin de privilégier les nouvelles formes d’énergie est réelle.
La mission du CNENR sera de développer des stratégies de développement et des programmes de recherche sur les politiques énergétiques durables, ainsi que de gérer la coopération internationale dans le domaine. Un pays européen devrait d’ailleurs se voir privilégié, puisque le centre sera cofinancé par des fonds danois via le ‘programme de développement des ENR’ sino-danois.
Un organe entièrement dédié aux ENR
La Chine se dote ainsi d’une entité complètement dédiée aux énergies renouvelables. Ces questions relevaient jusqu’à présent de l’administration nationale à l’énergie, dépendant de la commission nationale du développement et de la réforme. La première mission de cette nouvelle entité sera de fournir à l’exécutif chinois une feuille de route pour le développement long terme des ENR: énergie photovoltaïque, éolienne, et agro carburants.
Liu Qi, vice ministre de l’administration nationale à l’énergie, est le leader attendu du CNENR. Même s’il doit attendre la fin des ‘deux assemblées’, qui viennent de commencer à Pékin, pour être officiellement nommé, il rentre déjà dans son rôle:
Pour surmonter les problématiques propres au domaine des ENR, nous avons besoin d’une entité dédiée qui procure des données précises et des politiques publiques adaptées aux particularités du secteur.
La création de ce centre dédié et indépendant est une preuve supplémentaire de la prise de conscience qui s’est opérée au sein de l’administration chinoise. La Chine a besoin des énergies renouvelables si elle ne veut pas étouffer dans le nuage de CO2 que sa croissance économique implique. Même si les travaux semblent porter leurs fruits avec par exemple un investissement conséquent dans l’éolien, il en faudra plus pour résoudre le problème!