En Angleterre, des célébrités se sont regroupées pour supplier le gouvernement de ne pas vendre les forêts du pays. L’État possède actuellement 18% des forêts et des zones boisées du pays mais la politique de réduction des dépenses pourrait …
Une pétition contre la privatisation des forêts
En Angleterre, des célébrités se sont regroupées pour supplier le gouvernement de ne pas vendre les forêts du pays. L’État possède actuellement 18% des forêts et des zones boisées du pays mais la politique de réduction des dépenses pourrait pousser le gouvernement à les vendre ou à les donner.
Pratiquement 90 personnalités ont signé une pétition, parmi elles, la chanteuse Annie Lennox, l’actrice Dame Judi Dench, l’Archevêque de Cantorbéry, l’artiste Tracey Emin, le mannequin Lily Cole, le chef-cuisinier Hugh Fearnley-Whittingstall, l’ancien maire de Londres Ken Livingstone, le romancier Julian Barnes, l’actrice Gillian Anderson, et la créatrice de mode Dame Vivienne Westwood.
La pétition, signée dans le cadre de la campagne Save England’s Forests (Sauvez les forêts anglaises), affirme qu’un projet de loi présenté au Parlement permettrait au gouvernement de vendre l’ensemble des forêts publiques sur le libre-marché. Les signataires craignent également que l’accès aux zones boisées actuellement publiques ne soit limité et que les forêts soient moins bien protégées.
Notre nation se trouve sur une île, et pourtant plus de personnes se rendent dans les forêts qu’à la mer. Nos forêts comptent une multitude d’espèces de plantes et d’animaux natifs. Nous reposons sur cette faune et cette flore depuis la nuit des temps... Nous, les soussignés, estimons cela inconcevable que les générations futures ne puissent profiter de forêts publiques.
La secrétaire à l’environnement, Caroline Spelman, a déclaré que le gouvernement n’avait aucune intention de vendre les réserves naturelles et a promis que les groupes communautaires et œuvres caritatives joueraient un rôle essentiel dans la protection des habitats importants.
Le Département de l’environnement, de l’alimentation et des affaires rurales (Defra) a ainsi tenté de rassurer le public avec ce message sur son site Internet :
L’intérêt que ce projet suscite prouve que le public se préoccupe des forêts du pays. Nous aussi. C’est la raison pour laquelle nous allons mettre en place des mesures de protection des plantes et des espèces afin que le public puisse continuer à profiter de nos forêts.